Cocorico.. enfin non. Cot cot cot ce sont les filles, pas les garçons. Et là où les hommes viennent d'échouer face au Bayern de Münich, les filles de l'Olympique Lyonnais ont gagné haut-la-main contre l'équipe, allemande forcément, de Wolfsbourg. Du grand football. La seule équipe qui a fait pareil ? Le Réal de Madrid chez les garçons, en 1950. Il y a près de 70 ans. Et pourtant le foot masculin est toujours mis en avant. Les supporter dévastent les Champs Elysées lorsque leur équipe favorite perd contre les allemands, alors que le match a eu lieu à Lisbonne, au Portugal.
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De vraies lionnes
Pendant que les garçons exhibent leurs belles voitures, et font leur Drama Queen en se roulant sur le sol, anéantis par le frôlement d'un adversaire (coucou Neymar) les filles jouent. Et elles gagnent. Certes, il faut reconnaître qu'il y a de fabuleux joueurs français coté hommes. N'est pas M'bappé ou Griezman qui veut. Mais face à l'Allemagne, les français, surtout coté hommes, ont souvent tendance à perdre. A se demander si ce n'est pas une question de mental. Et si le mental des filles était plus fort que celui des gars ? Mais c'est là le domaine de leur coach.
Les lyonnaises solidement installées sur le toit de l'Europe
Les Fenottes, comme on les appelle à Lyon, menées par Wendie Renard qui joue en défense ont fait des étincelles. D'ailleurs la capitaine a rendu hommage à son équipe en expliquant le soir d'avant le match que l'Olympique Lyonnais, avait un président qui s'investissait énormément et qui avait donné au club, les moyens de sa politique. De plus, la jeune martiniquaise a rajouté que l'équipe avait un excellent collectif depuis plusieurs années. En fait, il faut bien préciser que c'est la cinquième ligue consécutive que les filles de Lyon remportent mais c'est la septième en tout. Nul autre club ne peut se targuer d'avoir les mêmes résultats. Et pourtant le public ne s'intéresse pas assez au football féminin qui pourtant brille de tout ses feux.
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Une finale gagnée 3-1 par les lyonnaises
La première partie du match a été largement dominé par les françaises, C'est Eugénie Le Sommer qui a ouvert le score à la 24ème minute et qui a tiré un très joli but en s'y reprenant à deux fois pour mieux tromper la gardienne allemande. Juste avant le coup de sifflet de la fin de la première mi-temps, Saki Kumagaï a tiré le second but français, donnant encore une plus belle assurance à l'équipe rhodanienne. Si les allemandes ont réussi à marquer elles aussi peu après la reprise de la seconde mi-temps, leur détermination n'a cependant pas eu raison du talent et du mental des françaises. Et c'est Sara Bjork Gunnarsdotir qui a clôturé le match en beauté à la 88ème minute avec une frappe puissante et précise. Dès lors les lyonnaises étaient hors de portée des allemandes et assurées de rester, pour la cinquième fois d'affilée sur le toit de l'Europe.
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La dream team lyonnaise
L'équipe lyonnaise est composée de grandes buteuses. Entre Eugénie Le Sommer et ses 269 buts et Lotta Scheling et ses 225 buts il y a de quoi faire. Le trio est complété par Ada Hegerberg qui elle compte 220 buts. Par contre, là où le bât blesse, c'est au niveau des salaires. Là où les hommes gagnent des centaines de milliers voir des millions d'euros, les filles gagnent environ 5000 euros, avec un record pour Ada Hegerberg qui a signé à 40 000 euros. Et pourtant elles gagnent. Il serait grand temps que les filles aient la place qu'elles méritent dans le sport et qu'elles soient davantage considérées. Nul doute qu'avec des résultats pareils, leurs fins de mois vont s'arrondir. En fait,ce ne sont pas des fenottes, ce sont des lionnes, des vraies.