Consulter Masquer le sommaire
Joe Biden aurait abusé d’elle sexuellement dans les couloirs du congrès en se retrouvant seule avec lui et sans « échanges de mots ». C’est ce qu’elle raconte dans un podcast diffusé le 25 mars. «il m’a mise contre le mur», embrassée et «il m’a pénétrée avec ses doigts»., explique-t-elle.
La police de Washington a reçu un un rapport de la part de cette femme le 9 avril dernier. Elle affirme alors avoir été «victime d’une agression sexuelle» en 1993 mais elle ne cite pas Joe Biden.
Le candidat démocrate à la maison blanche a présenté son bilan dans la lutte contre les violences faites aux femmes, ce mercredi 29 avril, mais dans une tension palpable mais n’a pas évoqué l’affaire qui le met en cause.
Prescription des faits
Malheureusement pour elle après tant d’années, et cela arrive souvent pour les victimes, les faits sont prescrits. Elle a déclaré au journal conservateur Washington Examiner qu’elle avait présenté ce rapport en étant prête à faire une déclaration sous serment. Mais le porte parole de Joe Biden est ferme : «Cela n’est absolument pas arrivé. Ce qui est clair avec cette affirmation: elle n’est pas vraie». A-t-il déclaré le 13 avril.
PLusieurs femmes se sont unies avec Tara Reade en 2019, pour accuser Joe Biden de gestes qu’elles jugeaient déplacés. Une amie de Tara Reade a confirmé au journal qu’elle lui avait «raconté les détails de cette accusation à l’époque». Une autre amie et le frère de Reade «ont déclaré qu’elle leur avait parlé, plus tard, d’un évènementtraumatisant d’ordre sexuel impliquant M. Biden».
Mais de nombreuses personnes travaillant à l’époque au congrès ont déclaré n’en avoir jamais eu vent, contrairement une ancienne voisine é déclaré que Tara Reade, lui avait raconté cette agression; les sites The Intercept et Business Insider confirment de nouveaux éléments de cet ancien témoignage.
Tara Reade est incitée à retirer sa candidature
De nombreux partisans de Bernie Sanders, ex-opposant de Joe Biden pour la primaire du parti démocrate, lui demandent de retirer sa candidature.
Mais ces démarchent semble plutôt d’aspect politique, aux vues de la même demande de la part de l’équipe de Donald Trump , qui lui-même accusé par plusieurs femmes de harcèlement et agressions ces dernières années, se met à attaquer Joe Biden sans scrupules. Il empirait visiblement un vocabulaire très embarrassant dans sa critique.
Contrairement à l’ancien vice-président de Barack Obama qui a dit, et répété, qu’il «faut du courage pour dénoncer une agression sexuelle», en appelant à être attentif aux victimes.
#IBelieveTara et #TimesUpBiden
Heureusement sur les réseaux sociaux, l’histoire a pris le plus rapidement de l’ampleur avec les hashtags #IBelieveTara ou encore #TimesUpBiden, qui ont émergé suite au podcast. L’actrice Alyssa Milano a, quant à elle, expliqué toujours soutenir la candidature de l’ancien vice-président, le sujet a alors été relancé.