Décidément les élections américaines ne manquent pas de piquant. Si en général les campagnes électorales sont l'occasion de multiples clashs, celles de cette année, qui vont élire le successeur de donald trump, le président actuellement en exercice, ne manquent pas de rebondissements. Et c'est peu de dire que ces élections font les grands titres de la presse.
Un contexte agité
Le contexte des élections qui vont désigner le 46ème président des USA est particulièrement délicat. En effet, les USA sont en pleine épidémie de Coronavirus. Trump est un président chahuté et qui est considéré comme populiste. Enfin, il y a eu l'affaire George Floyd. George Floyd était un afro-américain qui a été arrêté par la police. Le policier blanc qui l'a arrêté était resté plus de 9 minutes un genou sur le cou de l'homme. Celui-ci ne cessait de dire qu'il ne pouvait pas respirer sans que le policier ne bouge. Cet acte avait provoqué la mort de Floyd. Suite à cela de nombreuses émeutes avaient éclaté dans 2500 villes des USA, et 29 personnes ont trouvé la mort lors de ces protestations.
Kanye West présente sa candidature
Si toutes les élections apportent leurs cortèges de surprises et de candidatures inhabituelles, voire farfelues, les USA n'ont pas été en reste. Au dernier moment, alors que les possibilité de briguer la présidence allaient être clôturées, Kanye West s'est lancé dans la course à la présidentielle. Certes, pourquoi pas.
Son discours désastreux à Charleston
Kanye a de nombreux fans. La candidature de Donald Trump avait fait rire il y quatre ans et les rares qui avaient cru à sa candidature s'étaient fait moquer. Le pays en a surement retiré la leçon qui s'impose puisque personne n'a moqué le rappeur. C'est donc confiant que ce dernier s'est présenté à son premier meeting. Kanye a débarqué sur scène vêtu d'une veste pare-balles sur laquelle était marqué « sécurité ». Bon c'est Kanye West. Et puis, l'habit ne fait pas le moine. Par contre, son discours a marqué les esprits. Il a tenu un discours décousu, contre l'avortement pour finir en larmes en hurlant « j'ai failli tuer ma fille ». En fait Kanye venait d'expliquer qu'il avait d'abord demandé à Kim d'avorter. Cette sortie pour le moins surprenante, a derechef disqualifié le rappeur. D'ailleurs certains de ses tweets, peu de jours après avaient fini par faire douter de sa santé mentale.
La salve de Michelle Obama
Lors de la convention démocrate qui vient de se tenir virtuellement et dont les têtes d'affiches sont les Obama, Michelle Obama a pris la parole. Dans un discours passionné, l'ancienne avocate s'en est pris au président en exercice. Michelle Obama a pointé les insuffisances et incompétences de Donald Trump. Elle avait notamment déclaré que dès qu'on regardait vers la Maison Blanche pour avoir un soutien, une direction à suivre, on ne trouvait que le chaos, la désorganisation et de la division. Elle a enfoncé le clou en expliquant que ce n'était pas le bon président pour le pays.
La réponse sanglante de Donald Trump
Le fougueux milliardaire n'est pas du genre à se laisser piquer sans réagir. Et la première réaction de Trump est en général via twitter, que le président adore. C'est ainsi qu'il a posté un tweet disant « que quelqu'un explique à Michelle Obama que Donal Trump ne serait pas dans la magnifique Maison Blanche s'il n'y avait eu le travail fait par son mari, Barack Obama quand il était président ». En gros il sous-entend que Brack Obama était un mauvais président. Bien entendu il décochera aussi une flèche à Joe Biden, qu'il traite de marionnette et qu'il surnomme encore et toujours « sleepy Joe » , Joe l'endormi. Toujours est-il que Biden vient d'obtenir l'investiture du camp démocrate.