Consulter Masquer le sommaire
Il y a quelques heures, nous pouvions apprendre que les crèmes solaires pour les enfants étaient rythmées par des substances problématiques comme des perturbateurs endocriniens. Désormais, c'est l'étude de la DGCCRF qui se présente sur le devant de la scène avec des conclusions alarmantes.
En effet, si une petite amélioration a été identifiée, des marques sont considérées comme de mauvaises élèves, car il y a encore des progrès à faire. Ce n'est pas la première fois que les couches pour les plus jeunes sont ciblées.
On en vient aux analyses d'aujourd'hui. La @dgccrf est rassurante: moins de résidus toxiques qu'auparavant. https://t.co/clfbY6Txap
— Benjamin Douriez (@BenjaminDouriez) July 2, 2020
Toutes les couches pour les bébés ont été testées
C'est donc une étude de grande envergure qui a été réalisée puisque ce sont toutes les couches susceptibles d'être acquises par les parents qui ont été étudiées sous toutes les coutures. 32 références ont donc été prises en compte pour cette enquête. Il y a tout de même un point positif même si les découvertes sont toutefois effroyables. En effet, les enfants peuvent porter pendant plusieurs heures une couche, cela provoque alors des dégâts considérables surtout pour certaines enseignes. Finalement, les désagréments peuvent être les mêmes que ceux ciblés pour les serviettes hygiéniques dédiées aux femmes ou les tampons. Ces produits ont aussi été étudiés pendant plusieurs années et les conclusions n'avaient pas été réjouissantes.
Substances chimiques dans les couches pour bébé : une nette amélioration, mais encore des progrès à faire https://t.co/Mb4veXUlES pic.twitter.com/gmUP1lYCNe
— Sud Ouest (@sudouest) July 2, 2020
- Depuis deux ans, les mesures ont été prises en compte pour la conception des couches pour bébé.
- Ce jeudi, la DGCCRF vient donc de partager son avis et elle estime qu'il y a encore de sérieux progrès à réaliser de plusieurs marques.
- Les tests sont officiels et ils ont été réalisés dans des laboratoires et il y a une bonne nouvelle puisque les couches pour les bébés ne présentent pas d'allergènes ou de résidus de pesticides.
Pour les HAP et les PCB-DL, il y a également une baisse considérable, cela permet d'utiliser les couches dans de meilleures conditions sans entacher la santé des plus jeunes.Il y a quelques années, face à des déclarations effroyables, certains parents avaient décidé d'adopter d'autres produits comme des couches lavables afin de se séparer des versions traditionnelles pointées du doigt.
Des couches pour bébé vendues exclusivement à #Mayotte contiendraient entre 25 et 50% de formaldéhyde, une substance cancérogène avérée pour l'humain
? Le seuil sanitaire est normalement de 10%, rappelle la Répression des fraudes ⤵️https://t.co/YR70CZwNlD pic.twitter.com/YUVgPxERS3— La1ere.fr (@la1ere) July 2, 2020
Des découvertes inquiétantes pour le formaldéhyde
Une substance semble faire de la résistance pour la conception des couches pour bébé et cela est problématique. Il ne faut pas oublier que le formaldéhyde est considéré comme un cancérogène avéré. De ce fait, les conséquences sur la santé peuvent être dramatiques. Aucun produit testé n'a une teneur supérieure à 50 %, mais la DGCCRF demande toutefois que le seuil soit considérable réduise à moins de 10 % par rapport aux demandes sanitaires. D'autres données sont problématiques, car deux marques auraient tendance à évoquer des critères mensongers. Vous pouvez notamment découvrir sur les paquets de couches qu'il n'y a pas de substances, le 0 % est donc clairement mis en avant.
La DGCCRF a pu constater au cours de cette enquête que les teneurs étaient en réalité plus conséquentes, ce sont deux enseignes qui sont pointées du doigt. Selon BFMTV qui relaye les informations de cette étude, une injonction et même un avertissement ont été envoyés. Comme vous pouvez le découvrir dans les colonnes du Parisien, le mauvais élève a même un nom et il a été cette fois donné, il s'agirait de Pampers Premium Protection. La société a également pointé du doigt les résultats de cette enquête. En parallèle, les marques Marmaille Plus et Moina Zaza sont aussi ciblées, car elles ont des résidus d'hydrocarbures élevés dans les couches.