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Cela ne va pas arranger la réputation de la police qui ne cesse d'être critiquée et pointée du doigt. De ce fait, l'affaire a rythmé la presse quotidienne et les Américains ont pu découvrir le drame qui a eu lieu à Salt Lake City aux États-Unis. Le 6 septembre dernier, les forces de police reçoivent un appel d'une mère de famille qui ne semble pas être en mesure de calmer son fils de 13 ans. Ce dernier est atteint d'autisme et il est victime d'une crise. Elle précise bien sûr qu'il n'est pas armé, mais elle ne sait pas comment le calmer et le contrôler.
??Un enfant autiste de 13 ans grièvement blessé par la police
?Sa mère a appelé le numéro d'urgence pour qu'on l'aide à l'hospitaliser.
?Lorsque la police est arrivée sur place, l'adolescent est parti en courant. Un policier lui a alors tiré dessus à plusieurs reprises.❗‼️ https://t.co/MkP8lRsv0C— Pablo Neruda ?? Compte restreint (@Pabloneruda54) September 9, 2020
L'enfant de 13 ans a été touché à plusieurs reprises
Selon la chaîne KUTV, les forces de police sont dépêchées sur place pour tenter de calmer l'enfant. La consigne était simple : intervenir avec un minimum de force possible. Toutefois, la situation n'a pas été celle escomptée puisque les policiers ont fait usage de leur arme sur cet enfant de 13 ans seulement. Il y a donc deux sons de cloche à savoir celui de la mère et celui des officiers.
- La mère a révélé que son enfant tentait de s'enfuir, il n'était pas armé, mais il avait une crise.
- La police a précisé que le jeune garçon avait menacé des personnes avec une arme et il était en pleine crise mentale.
- Au vu des déclarations, des recherches ont été menées, mais aucune arme n'aurait été retrouvée sur les lieux.>/li>
- Le journal Cnews qui reprend cette affaire nous apprend que l'enfant a été touché à plusieurs endroits.
Quel triste monde ?#LindenCameron, jeune #aspie de 13 ans, grièvement blessé par balles par la police en réponse à l'appel à l'aide de sa mère dans un moment de crise autistique ☹️
➡️ https://t.co/mH050c0Fq3#SyndromeDAsperger #AutismeAsperger #TSA #ContinuumAutistique #SA
— Alexandra REYNAUD ✍️ (@AlxReynaud) September 9, 2020
En effet, lorsque les forces de police ont tiré, elles ont atteint le jeune garçon à l'épaule, au niveau des chevilles, mais également à la vessie et aux intestins. Cette affaire fait écho à plusieurs drames qui ont été relayés ces derniers jours dans la presse. La police avait par exemple tiré à plusieurs reprises sur un individu qui ne semblait pas menaçant alors qu'il tentait de rejoindre sa voiture.
La vie du garçon n'est pas en jeu
Aux États-Unis, l'enfant a été transporté à l'hôpital, mais son pronostic vital n'est pas engagé. Il se trouve actuellement dans l'Utah pour recevoir des soins adaptés. Bien sûr, comme les deux versions sont différentes et comme la victime est un mineur de 13 ans, une enquête a été ouverte selon le département de police de Salk Lake City. L'objectif premier consiste à lever au plus vite le voile sur ce mystère, car la police a-t-elle réellement été menacée ? L'enfant était-il armé ? Pourquoi a-t-il été touché à plusieurs reprises ?
?? Lorsque Golda Barton, une habitante de l'Utah, a appelé les secours le 4 septembre, elle espérait qu'ils l'aident à hospitaliser son fils de 13 ans, atteint du syndrome d'Asperger. Mais au lieu de cela, un policier lui a tiré plusieurs fois dessus. https://t.co/IMOF8C8Lyg
— Courrier inter (@courrierinter) September 9, 2020
La mère a rapidement pris la parole pour partager son désarroi, car elle ne comprend pas pourquoi les policiers ont utilisé leur arme alors qu'il faisait seulement une crise. En effet, elle a révélé que le jeune autiste était encore « un bébé » et qu'il avait seulement des « problèmes mentaux ». Cette affaire montre que les policiers aux États-Unis ont apparemment la gâchette facile ces derniers mois. C'est donc un nouveau dossier contre la police du pays qui montre que la gestion de certaines situations est parfois problématique. Depuis la mort de George Floyd, toutes les interventions sont surveillées notamment par les internautes et la presse qui n'hésitent pas à partager toutes les dérives. Il faudra attendre les conclusions de l'enquête pour en apprendre un peu plus.