StopCovid : l’application du gouvernement mise en demeure, que se passe-t-il ?

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Vous savez sans doute que la gestion des données personnelles demande la plus grande rigueur. Ces dernières années, de nombreuses mesures ont été prises afin de conserver l’intimité des Français. La CNIL veille donc au grain, mais l’application StopCovid n’a pas échappé à cette étude. En effet, le ministère de la Santé a même été mis en demeure à cause de certains manquements. Le RGPD n’est pas forcément respecté, il est alors nécessaire d’avoir une mise en conformité pour certains points.

L’application StopCovid a été contrôlée par la CNIL

Le RGPD fait désormais partie de votre quotidien puisqu’il suffit de naviguer sur un site Internet pour découvrir la fameuse mention. En effet, vous devez donner votre accord pour que des cookies soient enregistrés par exemple. Toutefois, le règlement est précis puisqu’il permet de sauvegarder la vie privée des internautes. L’application StopCovid n’a toutefois pas été très prisée par les Français, car selon Le Figaro, ils sont seulement 3 % à l’avoir dans leur téléphone.

  • Il faut utiliser le Bluetooth pour qu’elle puise fonctionner, elle permet de savoir si vous avez été en contact avec une personne atteinte.
  • Si c’est le cas, vous aurez des indications et il faudra également vous faire dépister dans un centre ou un laboratoire.
  • Cette App avait surtout pour objectif de lutter contre la prolifération du virus, mais le succès n’a pas été aussi fort que celui enregistré dans d’autres pays.
  • Le ministère de la Santé a donc été mis en demeure et il possède un mois seulement pour que la conformité soit au rendez-vous.

Malgré une seconde version pour StopCovid, le RGPD n’est pas totalement respecté. Par exemple, des informations sont gérées par le serveur central et non le téléphone alors que le décret prévoit par exemple le contraire. La CNIl estime également que les informations transmises ne sont pas complètes et conformes au RGPD, il faut alors les améliorer au plus vite. Il est possible de refuser certaines opérations, mais il doit toutefois être informé en amont s’il souhaite le faire par exemple.

La mise en demeure est plutôt un avertissement

Certains pensent à tort qu’une mise en demeure signifie dépôt de plainte ou une mesure de justice. La CNIL a seulement partagé un avertissement avec le ministère de la Santé qui doit tout de même corriger les différents points au plus vite. En Europe, les applications de ce genre ont connu un franc succès, mais ce n’est pas le cas pour la France qui se retrouve très loin derrière. Ce sont toutefois 2.3 millions de Français qui ont eu l’occasion de la télécharger pour un terminal sous iOS ou Android. Cela représente 3 % de la population, un score très faible.

Pour que l’application StopCovid puisse porter ses fruits, elle devrait être utilisée par au moins 20 % des Français, en dessous, elle est même inutile puisqu’il est impossible d’avoir des cas contacts. Toutefois, comme des signaux montrent une hausse des contaminations, les usagers pourraient peut-être avoir l’envie de la télécharger, mais soyez vigilant, car il existe deux versions. La première ne respecte pas toutes les volontés de la CNIL, il est nécessaire de prendre la seconde qui n’est pas encore parfaite. En ce qui concerne le manque de succès, celui-ci peut être expliqué en partie par le manque d’informations concernant l’intérêt de cette application, mais également le flou dédié à la gestion des données personnelles. Certains ont l’impression d’être pistés ou épiés.

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