Un Noël par Skype cette année ? Les prévisions d’un infectiologue inquiètent les français !

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Le 11 mai dernier, en sortant d’un long confinement de huit semaines totalement inédit dans l’Histoire contemporaine, les français pensaient avoir passé le pire. Au fil des semaines, la vie a retrouvé son cours normal avec la réouverture progressive des restaurants, bars, cinémas et autres salles de sport. Et finalement, le coronavirus est passé au second plan, ne faisant plus la une de l’actualité, d’autant plus qu’il tuait moins. Mais face à une maladie virale invisible, l’être humain est bien impuissant, et la covid-19 a repris le dessus. Les contaminations ont monté en flèche et les hôpitaux voyaient le nombre d’admission décoller.

 

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Un deuxième confinement pour lutter contre la nouvelle vague

Le gouvernement a fini par l’admettre quelques jours après la rentrée : nous vivons actuellement une deuxième vague, et elle pourrait être plus féroce encore que la première. Emmanuel Macron s’est adressé directement aux français, une dizaine de jours après avoir mis en place un couvre-feu dont les effets n’ont pas pu être étudié. L’heure était en effet à l’urgence, au confinement ! Les français redoutaient cette décision, mais elle est logique. Depuis des semaines, certains spécialistes expliquaient que le confinement était indispensable pour sauver les fêtes de Noël. Le gouvernement a donc décidé de confiner à nouveau les français pendant un mois, jusqu’au 1er décembre. Un changement important reste cependant à noter, puisque les écoles, collèges et lycées restent ouverts.

C’est pour cette raison que beaucoup de personnes parlent d’un confinement soft, bien plus souple que le précédent. Mais le virus, lui, n’est pas plus souple, et de nouvelles mesures pourraient être prises, comme la mise en place d’un couvre-feu en plus du confinement. Une question mérite d’être posée : pourrons-nous célébrer en famille les fêtes de fin d’année ? Rien n’est moins sûr.

 

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Pas de fête de noël en famille pour un infectiologue

Xavier Lescure est un spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital Bichat à Paris. Invité sur RMC, il pense que la situation « est pliée« . Les fêtes de Noël et les réunions en famille lui paraissent totalement impossibles au vu de la circulation du virus, et du nombre de victimes qu’il touche chaque jour. Le spécialiste remet en cause, non pas les mesures, mais le manque d’initiative du gouvernement qui s’y est pris trop tard. Il estime en effet qu’il y a eu « un retard à l’allumage sur la deuxième vague. Il y a eu soit du déni, soit une volonté d’aller au bout des marqueurs sanitaires pour sauvegarder l’économie, ce qui est compréhensible ».

Le but d’Emmanuel Macron est simple, mais trop ambitieux selon lui. Pour freiner le virus et faire en sorte qu’il n’y ait plus que 5 000 contaminations chaque jour, un confinement souple d’un mois ne suffira pas. « Il faudra des semaines, voire des mois ».

Des fêtes de fin d’année sur Skype

D’autres infectiologues sont d’accord avec le raisonnement de Xavier Lescure. C’est notamment le cas de Gille Pialoux, qui travaille également à Paris, à l’hôpital Tenon. Selon lui, « il faut probablement oublier les vacances de Noël ». S’il se montre moins catégorique, cela reste pour lui une forte possibilité et il est important de le dire aux Français. Cette mesure pourrait devenir indispensable pour « sauver 2021« .

Il est en effet logique que des fêtes de famille partout en France relance la circulation du virus. Après un confinement, cela n’apparaît aucunement comme une bonne idée.  « Je veux dire que peut-être cette année le père Noël ce sera Skype ». Cela n’est pas pour lui la « pire des punitions » puisqu’il faut voir plus loin que les fêtes de fin d’année : ce sont les mois qui suivent qui seront déterminants et organiser des réunions familiales ou entre amis ne ferait que donner encore plus de force à un virus qui a déjà fait bien des morts. Si rien ne change, l’état des hôpitaux empirera, l’infectiologue considérant déjà que le « service de santé (qui) a du mal à répondre aux besoins de tous les français« .

 

 

 

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