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Netflix a frappé un grand coup avec The Haunting of Hill House en 2018. Non seulement la série s’est imposée comme l’une des meilleures productions Netflix (ou la meilleure ?) mais, surtout, elle a prouvé qu’il était possible d’aborder le genre horrifique sous un angle télévisuel. Porté par une équipe de comédiens exemplaires (on croirait réellement les acteurs frères et soeurs), le show avait pour lui un incroyable visuel (on se rappelle tous de l’épisode 6 et de ses plans-séquences), et reposait sur un scénario brillant, imprévisible et magnifique, qui laissait la part belle aux émotions.
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On prend les mêmes et on recommence ?
Le succès critique et public a été tel que Netflix a décidé de prolonger l’expérience. Pour rappel, la première saison raconte l’histoire de la famille Cain, traumatisée par le présumé suicide de la mère dans une vieille maison dans laquelle ils vont vécu quelques semaines, les deux parents ayant pour but de la retaper pour la revendre plus cher. Désormais adultes, nous suivons les cinq enfants, traumatisés chacun à leur manière par les évènements qu’ils ont vécu plus jeune dans une maison qui pourrait être hantée.
En dix épisodes, le réalisateur Mike Flanagan (The Mirror, Ouija 2 – Les origines) impressionne autant par sa mise en scène (d’une somptueuse beauté) que par son scénario. Plus qu’une simple série horrifique, The Haunting of Hill House est une plongée glaçante, souvent magnifique et émouvante, dans les tréfonds du deuil, dans sa complexité à le gérer. Tour à tour belle, terrifiante, et touchante, la série est un coup d’éclat pour la plateforme américaine, tant plébiscitée qu’une deuxième saison a été annoncée.
Une toute nouvelle histoire
Cependant, l’histoire des Cain, qui se basait librement sur le roman La Maison Hantée de Shirley Jackson (un monument de littérature fantastique) a été entièrement racontée durant cette première saison. Netflix et Mike Flanagan ne souhaitaient donc pas la poursuivre et ont opté pour une série d’anthologie, dont chaque saison serait indépendante et simplement regroupée par une thématique commune, à savoir celle de la maison hantée.
Le réalisateur scénariste s’est cette fois-ci penché sur un autre ouvrage culte : la nouvelle Le Tour d’Écrou de Henry James qui a déjà inspirée bon nombre de films, dont les plus connus sont Les Innocents et Les Autres. On suivra ainsi les aventures d’une femme chargée de s’occuper de deux enfants dans un grand manoir (le Bly Manor du titre, donc) qui, d’après les premières images, est sacrément hantée.
Difficile de ne pas avoir l’eau à la bouche en découvrant ce teaser, tant les premières images rappellent l’ambiance glaçante et délicieuse de la première saison. On retrouve avec plaisir l’actrice Victoria Pedettri, celle qui incarnait à la perfection Neil dans The Haunting Of Hill House. Elle tiendra le premier rôle de cette deuxième saison.
Mais elle ne sera pas la seule à revenir. On retrouve en effet d’autres acteurs de la première saison : Kate Siegel, Oliver Jackson-Cohen ou encore Henry Thomas.
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Une diffusion avant Halloween
Très peu d’informations ont fuité pendant la production de cette deuxième saison. On savait uniquement que Mike Flanagan ne réaliserait pas tous les épisodes, mais qu’il les avait tous écrit. Il sera en charge du pilote de la série. Il y a peu, une première affiche a été dévoilée, ce qui laissait sous-entendre que le show serait bientôt disponible sur Netflix, quasiment deux ans après la diffusion de la première saison.
Mike Flanagan s’était montré rassurant pendant l’été, expliquant que l’épidémie de a covid-19 n’avait pas ralenti la post-production et que le tournage avait pu être entièrement réalisé avant le confinement. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, ce teaser est accompagné d’une date de sortie. Vous pourrez découvrir The haunting of Bly Manor dès le 9 octobre prochain. De quoi vous prévoir une soirée pour Halloween idéale, faite de fantômes et autres joyeusetés. On fait en tout cas confiance au metteur en scène pour nous offrir un spectacle à la hauteur du précédent, même si on sait que la barre est placée très très haut.