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Il faut dire aussi que, depuis le début de la crise sanitaire, l'ancienne compagne de François Hollande fait tout pour se faire des ennemis au sein de La République en Marche.
Sur Twitter, elle ne manque jamais une occasion de critiquer les initiatives du gouvernement ou même son manque d'action, notamment au début de l'épidémie. Pour certains observateurs, l'ex-présidente de la région Poitou-Charentes est même en roue libre, et risque bien plus que quelques tweets méchants si elle persiste sur ce terrain.
Ségolène Royal et sa « bêtise » pointées du doigt par un député sur Twitter
Depuis plusieurs semaines, l'ex-ministre de l'Écologie s'est improvisée porte-parole du personnel soignant, ce qui ne manque pas de lasser aussi bien le gouvernement que le public. Du côté de l'entourage du président de la République, l'heure n'est plus à la compassion, ni même au respect, comme vient de le prouver le député Bruno Questel sur Twitter. Visiblement excédé par les sorties de Ségolène Royal sur les réseaux sociaux, celui-ci a décidé de jouer son jeu, et de déverser tous ces reproches en un laïus particulièrement virulent.
« Ségolène Royal est le summum de la bêtise non dissimulée, de la haine recuite et d'une forme d'extrémisme démagogique. Jusqu'où ira-t-elle pour créer le buzz ? Même si le pire n'est jamais certain, elle s'en rapproche consciencieusement. Consciemment ? », écrit l'élu du département de l'Eure.
Celui-ci n'a même pas hésité à lancer un sondage, à l'attention de ses abonnés, et dans lequel il leur demande si ces derniers souhaitent revoir Ségolène Royal dans un poste à responsabilités. Malheureusement pour elle, le résultat s'est avéré unanime, et non sans humour, les internautes ont massivement voté pour la voir « gardienne de phare », avec 95 % des suffrages. Voilà une élection improvisée qui ne va pas plaire à la principale intéressée.
Ségolène Royal se moque éperdument des critiques faites à son égard
Dans le courant du mois de mars, l'ex-candidate aux présidentielles de 2007 se livrait est un peu plus dans les pages du magazine « Capital ». Elle y expliquait notamment pourquoi les critiques ne l'atteignaient pas, un peu à la façon d'une sauveuse du peuple et du personnel soignant.
- Dans cette interview, elle expliquait que si l'unité nationale était nécessaire, cela ne devait pas pour autant empêcher les alertes et les discussions démocratiques.
- De même, Ségolène Royal affirme la nécessité de conserver sa liberté de parole, « quitte à prendre des coups », s'imaginant que la population française lui en serait reconnaissante un jour.
Quoi qu'il en soit, ses différentes interventions ne manquent pas de faire rire, et notamment du côté des humoristes, à l'image de Stéphane Guillon, qui le 14 avril dernier, n'a pas hésité à tweeter que l'ex-ministre était « une bonne personne capable de se déjuger très vite si on la gâte un peu ». Un cynisme qui a beaucoup fait rire les utilisateurs du réseau social à l'oiseau bleu.