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Si l’été est une période de sérénité et d’insouciance, ce n’est généralement pas le cas de la rentrée, que l’on associe généralement avec un retour des contraintes. Mais cette année, la rentrée des classes aura un goût tout particulier, teinté d’inquiétude, en plus du petit stress habituel. Quelle sera la situation face au coronavirus ?
Cet été marque le retour en flèche du virus dans différentes régions de France, et notamment dans des régions qui furent jusqu’ici, assez peu touchées par les contaminations. Celles-ci sont de plus en plus importantes dans le sud-ouest, Gironde ou Haute-Garonne font partie des départements qui connaissent une résurgence du nombre de cas, incitant la population à faire preuve de prudence.
Si le mois de juin a permis un déconfinement total et un retour à un grand nombre de libertés de mouvement, le mois de juillet est, de son côté, bien moins jovial. Les clusters se multiplient dans l’hexagone, les appels vers SOS Médecins augmentent graduellement sur tout le territoire pour des cas potentiels de Covid-19. Ces situations ne manquent pas d’inquiéter les Français, qui se demandent dans quelles conditions leurs enfants vont retrouver le chemin des classes, d’ici seulement quelques semaines.
Le virus n’est pas affaibli par l’été
Certains spécialistes avaient affirmé que les coronavirus semblaient affectés par les ultraviolets, ce qui aurait ainsi pu permettre une quasi-disparition de la maladie au cours de l’été. Mais il semble que ce n’est pas le cas pour le Covid-19, dont la circulation reste forte, en dépit de la belle saison. La multiplication des cas au Brésil, et la persistance de l’épidémie dans de nombreux états américains en est aussi une preuve.
Ce qui freine potentiellement l’épidémie aujourd’hui est davantage lié au fait que l’été permette d’éviter les lieux confinés : c’est en effet l’occasion d’être à l’extérieur, qui aurait permis aux contaminations de se faire moins facilement. Mais la circulation reste active.
C’est la raison pour laquelle les masques ont été rendus obligatoires au sein des lieux clos depuis le 20 juillet 2020, de manière à freiner ce début de seconde vague.
Quelles précautions sanitaires à l’école ?
Le port du masque constituera une obligation à compter de la rentrée des classes, pour les élèves de plus de 11 ans, ce qui reste dans la continuité des mesures déjà prises. Cela permettra en effet d’éviter une vague importante de contaminations, puisque le port de celui-ci offre une protection à plus de 95%, à condition qu’il soit utilisé par tous.
Les transports scolaires seront eux aussi concernés par cette obligation de port de masque bien évidemment.
Vers une meilleure gestion de la crise
Si une seconde vague se confirme, il n’est pas improbable que les écoles ferment à nouveau leurs portes. Néanmoins, de nouvelles mesures ont été prises de manière à éviter le décrochement des élèves. De nombreux jeunes ont en effet connu des difficultés à suivre l’enseignement à distance, proposé à la dernière minute par les établissements scolaires.
La priorité du Gouvernement : les jeunes ! @JeanCASTEX a présenté le plan #1Jeune1Solution pour accompagner les 16-25 ans au sortir de la crise #Covid_19 . Concrètement, il s'agit de 6,5 milliards d’euros investis dès la rentrée pour construire l'avenir https://t.co/rQdZiawtoD
— Ministère Éducation nationale et Jeunesse (@education_gouv) July 23, 2020
La continuité de l’éducation sera alors mieux assurée par les professeurs et les structures, de manière à éviter que les élèves souffrent de la situation.
Selon les dernières statistiques, certaines classes auraient perdu un tiers des élèves en cours de route, dans les cas les plus graves.
Qu’en est-il de la distanciation ?
Hélas, la notion de distanciation risque d’être plus difficile à appliquer : les salles de classe ne sont pas suffisamment grandes pour permettre aux écoliers de s’espacer suffisamment. Qui plus est, de nombreuses classes sont surchargées notamment dans le secondaire, ce qui peut représenter un risque potentiel.
🚸 #RENTREE2020 🚸 Le haut conseil recommande aux enseignants de se préparer à assurer de nouveau la continuité pédagogique en cas de reprise de l'épidémie à l'automne… Non ! Jure. On l'aurait pas fait😷😷😷 https://t.co/fd7Qdegtxt via @BFMTV
— ✌️Xavier Marchand✌️ (@xavier_marchand) July 15, 2020