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Nous vivons actuellement une ère inédite et surprenante, celle du coronavirus. De par son caractère inédit, cette ère force logiquement les hommes politiques à prendre des décisions nouvelles, liberticides, mais guidées par la simple volonté de sauver les citoyens et d'assainir au maximum la crise sanitaire. Des mesures qui portent à débat et qui ne sont pas comprises par une partie de la population qui, au mieux, les critique ou, au pire, ne les respecte pas. Et c'est à cela qu'appelait Nicolas Bedos il y a quelques semaines, lui qui invitait ses followers à ne pas porter de masque car, et nous le citons, « nous devons désormais vivre, quitte à mourir« .
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Bas les masques ?. Stop aux stops. Aimons, à tort et à travers.
Le message de Nicolas Bedos qui ne passe pas
Le gouvernement d'Emmanuel Macron se passerait sans doute volontiers de l'avis de personnalité publique concernant sa gestion de la crise du coronavirus. Sans doute personne n'aimerait être à la place du président tant il doit gérer un cataclysme que personne ne comprend réellement. Car avec le coronavirus, nous savons uniquement ce que nous avons à vu, et pas une semaine ne se passe sans qu'une nouvelle information ne fasse le tour des médias au sujet du virus. Des mesures doivent dans tous les cas être prises, qu'elles soient bonnes ou non : elles doivent être testées. Récemment, et après un confinement encore dans toutes les mémoires, c'est un couvre-feu qui a été décidé et dont nous ne saurons les effets que dans quelques semaines.
Bien avant ce couvre-feu, et alors qu'une deuxième vague nous pendait au nez et que le masque était devenu obligatoire, Nicolas Bedos appelait à la révolte : « Arrêtez tout. Les masques. Les confinements (…) Vivez à fond, tombez malades, allez aux restaurants, engueulez les flicaillons, contredisez vos patrons et les lâches directives gouvernementales« .
Ces mots ne passent pas. D'abord, l'artiste s'en prend aux policiers qui n'ont certainement pas besoin que la haine à leur égard soit attisée. Ensuite, il parle de lâcheté pour parler du gouvernement et invite les internautes à ne pas respecter la loi. La polémique est née.
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Nicolas Bedos reconnait ses torts dans Quotidien
Invité dans l'émission de Yann Barthès, le metteur en scène est revenu sur cette polémique et a décidé de faire son mea culpa. Il a même expliqué comprendre pourquoi ses mots ont provoqué une telle polémique. « C'est un texte excessif, je l'ai écrit dans la colère. C'est un texte qui est un peu irresponsable, mais ça pose la question de la responsabilité d'un artiste. Est-ce qu'un artiste a vocation de tenir des propos responsables ? Je ne crois pas« .
Nicolas Bedos lance une problématique presque philosophique avant de rappeler que son message n'a pas seulement été critiqué, mais à au contraire été entendu par de nombreuses personnes qui l'ont compris. Outre les quelques 70 000 followers qui ont aimé son texte sur Instagram, il explique avoir discuté avec des gens dans la rue qui partageaient ses idées : « Peut-être que c'est maladroit, peut-être que j'ai eu tort. Mais quand je sors dans la rue, il y a des gens qui ont compris parce qu'ils suivent mon compte« .
Une manière pour lui d'éteindre la polémique, de s'excuser en reconnaissant ses torts tout en se défendant d'avoir finalement écrit un texte dans lequel bon nombre de français se sont retrouvés. Et si finalement les artistes avaient ce rôle de trouble-fête ? On imagine qu'Emmanuel Macron préfèrerait qu'ils aillent dans son sens, ou qu'ils n'encouragent en tout cas pas les citoyens à ne pas respecter ses directives. L'occasion pour nous de rappeler que si vous sortez sans masque ou le soir après 21 heures sans excuse valable ou attestation, vous risquez 135 euros d'amende. Ce serait bête d'en arriver là car Nicolas Bedos l'a conseillé, non ?