Elle s'appelle Anaëlle Guimbi, et ne participera finalement pas à la compétition Miss France 2021. Evincée pour cause de photos jugées inappropriées, la jeune fille de 20 ans qui portait le numéro 3, et qui espérait pouvoir succéder à Clémence Botino, a confirmé l'information sur Facebook.
« Malheureusement cette magnifique aventure qu'est Miss Guadeloupe s'arrête ici pour moi. En effet, les photos que vous voyez s'avèrent être contraire aux valeurs de Miss France. Les règles sont ce qu'elles sont, je m'incline mais je continuerai toujours à défendre les valeurs qui me sont chères comme ce combat contre le cancer du sein », a souligné la jeune participante.
https://www.instagram.com/p/CEIgW6Vn_Y1/
Tant pis si le contexte était caritatif
De telles images ont en effet divisé les internautes. Si certains déplorent catégoriquement la nudité partielle sur ces photographies, de nombreux amateurs de la compétition Miss France ont souligné le contexte dans lequel les images ont été créées.
Datant du mois d'octobre dernier, les clichés ont été réalisés par un maquilleur postant ses créations sur Instagram. En l'occurrence, le dit MisteR MakeUp Artist avait souhaité proposer un body painting à sa communauté, afin de participer à sa manière à l'opération Octobre rose, et sensibiliser le plus grand nombre au dépistage du cancer du sein.
Un projet que la jeune Anaëlle Guimbi avait fièrement accepté, ayant à cœur de soutenir une telle cause.
https://www.instagram.com/p/B4Owp2wA99g/
Un règlement strict qui pose question pour certains
Les photos dénudées d'Anaëlle Guimbi provoquent aujourd'hui un réel débat. Les bonnes intentions de la jeune candidate sont soulignées, tandis que d'autres évoquent les points précis d'un règlement connu de tous (les candidates à l'élection ne doivent pas avoir posé « totalement ou partiellement dénudée »).
Un argument dépassé pour de nombreux internautes qui ont exprimé leur colère sur Twitter.
Un soutien auquel Anaëlle Guimbi a souhaité répondre : « Ça ne sert à rien de boycotter l'élection, les autres filles méritent, on a toutes travaillé très dur. En sachant que je participais à une élection j'aurais dû anticiper en amont. Je ne l'ai pas fait. Le comité n'est pas fautif, je suis la seule responsable de mes actes ».
Dans la suite de son message, la jeune fille a assuré qu'elle ne regrettait nullement d'avoir participé à un tel shooting : « Le body painting, c'est considéré comme du nu. C'est les règles, je n'y avais pas prêté attention, j'espère juste que les prochaines candidates pourront se servir de mon “erreur” pour ne pas la reproduire (…) Avec le peu de recul que j'ai, si c'était à refaire je referais exactement la même chose », a-t-elle affirmé.
https://www.instagram.com/p/CEFuMqOHnWh/
Une éviction qui en rappelle d'autres
Le forfait d'Anaëlle Guimbi n'est pas sans rappeler d'autres départs précipités, dans la course à la couronne. L'année dernière, Amandine Billoux (qui entendait se présenter pour le titre de Miss Auvergne) avait été guidée vers la sortie en raison de ses rondeurs. Sa taille 42 avait en effet paru trop en décalage avec la silhouette des autres participantes.
Suite à la multiplication des messages de soutien sur les réseaux sociaux, le Délégué Centre Val de Loire et Auvergne pour Miss France, Jean-Jacques Sabourin, avait tenu à s'expliquer : « Les candidates étaient au courant en signant le règlement. Elles pouvaient être éliminées sans recevoir d'explications. Des votes ont été fait, c'est un concours d'élégance, le jury n'a pas à se justifier ».
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