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Tout comme les pays européens, les États-Unis n'ont pas été épargnés par l'épidémie de COVID-19. A cause de la migration humaine, le coronavirus a circulé dans le monde entier, conduisant au confinement de plus de 2,6 milliards de personnes. Du jamais dans l'Histoire de l'humanité.
Aucun pays n'a su gérer la crise au mieux et la plupart des hommes ou femmes à la tête de leur nation ont reçu une pluie de critiques pour leurs choix. L'État français a été plus d'une fois critiqué, notamment en raison de ses nombreuses contradictions. Mais Emmanuelle Macron peut dormir sur ses deux oreilles, Donald Trump reste le Président actuel le plus moqué pour sa gestion jugée calamiteuse d'une épidémie qu'il minimise.
Une horloge de la mort installée à New York
L'image est forte et a le mérite d'être très claire. A New York, capitale économique des USA, une horloge de la mort a été installée. C'est à Time Square qu'elle trône désormais. La « Trump death clock » affiche le nombre de morts que le Président Donald Trump aurait pu éviter. En effet, nombreux sont les citoyens et journalistes a reprocher au Président sa réaction tardive. L'horloge, en plus d'afficher ce terrible nombre de morts, dévoile également ces mots :
« En Janvier 2020, le Président Donald Trump et son administration ont été mis au courant qu'il fallait prendre des mesures drastiques pour limiter la propagation du virus COVID-19. Le Président a refusé d'agir jusqu'au au 16 mars. Entre temps, notre chance de limiter la contamination a été manquée. Si des mesures avaient été mises en place, même une semaine avant, soit le 9 mars, approximativement 60% de morts auraient pu être évité ».
Today we launched a HUGE statement, The Trump Death Clock went live in Times Square to hold this President to account for the estimated 60% of COVID-19 that could have been prevented. #TrumpDeathClock https://t.co/o2CrIWYh2M pic.twitter.com/O9Zr9LyaXz
— TrumpDeathClock (@TrumpDeathClock) May 8, 2020
Donald Trump en roue libre en pleine conférence de presse
La dernière conférence de presse du Président Américain circule sur les réseaux sociaux et provoque un conséquent bad buzz (un de plus). Donald Trump donne la parole à une jeune femme d'origine asiatique qui lui pose la question suivante : « Plein de fois, les USA, de très loin, ont fait mieux que les autres pays concernant les tests. Pourquoi ça vous préoccupe ? Pourquoi en faites vous une compétition mondiale si chaque jour les américains continuent à perdre la vie ? Et alors qu'il y a toujours de nouveaux cas chaque jour ? «
La question ne met pas Donald Trump en valeur, certes. Mais c'est sa réponse qui a choqué les internautes. Le Président répond en effet : « Il y a des pertes de vie partout dans le monde et c'est peut-être une question que vous devriez poser à la Chine. Ce n'est pas à moi qu'il faut demander, mais à la Chine. Quand vous leur poser cette question, vous obtenez une réponse inhabituelle« .
Hors controle le type, ca va mal finir cette histoire #Trump
— rasta shrimp (@rastashrimp) May 11, 2020
La journaliste choquée demande à reprendre la parole
Plusieurs choses sont à retenir dans cette réponse. D'abord, Donald Trump refuse qu'on le confronte au nombre de morts du pays qu'il dirige. Il préfère en effet mettre en perspective en disant qu'il y a des morts partout. Alors pourquoi se concentrer uniquement sur les USA ? Ensuite, il pointe du doigt la Chine et sa communication quant au COVID-19. De nombreux soupçons pèsent sur le pays et certains pensent qu'ils n'ont pas joué franc jeu avec le reste du monde en cachant le virus pendant de longues semaines, ce qui a conduit à la situation actuelle.
Enfin et surtout, Donald Trump lance le sujet de la Chine alors que la journaliste est d'origine asiatique. Et elle n'a pas manqué de lui faire remarquer. Elle a en effet repris la parole sans autorisation : « Monsieur, pourquoi vous me dites ça, à moi en particulier ?« . Mais Donald Trump se ne laisse pas démonter. « Je ne le dis pas à vous, je le dis à tout le monde. Je le dis à tout ceux qui posent des questions indécentes« .
La journaliste a beau se défendre, en expliquant qu'il ne s'agit aucunement d'une question indécente, Donald Trump ne lui permet pas de reprendre la parole. Il s'agit là d'une nouvelle polémique pour le président américain qui n'est jamais à cours de bad buzz. Récemment, il confiait qu'il ne mettrait pas de masque (alors qu'il est très recommandé d'en porter pour limiter la propagation du virus) car il a peur d'être ridicule. Or, ne pas porter de masque et ridicule et cette fois-ci, le ridicule peut tuer.