Carlos Ghosn : sa maison de Beyrouth complètement détruite !

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Carlos Ghosn a assuré les grands titres de la planète lors de son arrestation au Japon en 2018. Il a ensuite refait parler de lui lors d'une spectaculaire évasion en décembre 2019 alors qu'il était assigné à résidence par la justice nippone. En effet, cette dernière voulait le garder à disposition dans le cadre d'une enquête sur une possible dissimulation de fonds voire d'évasion fiscale. Aujourd'hui c'est dans le cadre des victimes de la déflagration du port de Beyrouth que nous le retrouvons. En effet, la famille Ghosn vit aujourd'hui au Liban et fait partie des nombreuses personnes vivant à Beyrouth qui ont perdu leur toit dans l'explosion.

Un baron de l'industrie arrêté au Japon

C'est lors de son arrivée au Japon alors qu'il s'apprêtait à quitter son jet privé que le PDG de Renault et de Nissan a vu sa vie basculer. Au lieu de l'accueil habituel organisé par ses collaborateurs, c'est la police japonaise accompagnée d'un procureur qui a passé les menottes à l'industriel. Il avait été de suite mis en garde-à-vue. Cette dernière ne dure pas comme en , une ou deux journées voire cinq jours dans les cas exceptionnels. La garde-à-vue japonaise dure des semaines, le détenu est nourri exclusivement d'eau et de riz et les conditions ne sont guère enviables. Pire, il a été incarcéré dans la foulée. Son épouse a alors remué ciel et terre afin de le faire libérer. Sa persévérance a porté ses fruits et celui qui est devenu en prison l'ex-PDG de Renault s'est vu libéré mais assigné à résidence avec un contrôle judiciaire lourd. Mais le capitaine d'industrie n'est pas homme à se laisser faire.

Une fuite rocambolesque au Liban

Semblant faire contre mauvaise fortune bon coeur, le franco-libano-brésilien a organisé sa vie, cloîtré au Japon. Il faut savoir que le magnat de l'automobile n'avait droit à aucun contact avec son épouse ni avec les autres protagonistes de l'affaire. Il pouvait quitter son domicile, voire faire des déplacement de trois jours au maximum au Japon, mais ne pouvait quitter le pays. Conseillé par des professionnels de l'exfiltration, l'ancien patron a fait venir un groupe de musiciens afin de pouvoir assister à un privé. Or, après le départ de l'orchestre, la police japonaise s'est aperçue que Monsieur Ghosn était introuvable. En fait ce dernier s'était enfuit en se glissant dans la boite de l'instrument d'un des musiciens. Il a ensuite transité par la Turquie pour se réfugier au Liban, qui ne dispose pas d'accord d'extradition avec le Japon.

Son refuge au Liban détruit par l'explosion du 4 août

Arrivé au Liban, le fugitif a posé ses valises dans une superbe villa rose de style colonial. Cette propriété, que Carlos Goshn dit lui appartenir, est également revendiquée par le groupe Renault. D'ailleurs Renault lui avait intimé l'ordre, sans succès, de quitter les lieux. Toujours est-il que cette maison est située dans un quartier très chic à une encablure du port de Beyrouth. Cette demeure était malheureusement trop près de l'endroit où étaient entreposés les produits qui ont soufflé la ville mardi soir. Selon une information donnée par Carole Ghosn, l'épouse de l'ancien patron de Renault, la résidence aurait été très sérieusement endommagée par le souffle des deux déflagrations. Carole Ghosn a cependant précisé au brésilien « O Estado de S. Paulo » que la famille allait bien mais que le maison a été détruite ; elle a ajouté qu'en fait Beyrouth toute entière était détruite. La famille Ghosn va bien et on ne peut que s'en réjouir pour eux, mais malheureusement la catastrophe du début de la semaine a privé la majeure partie des habitants de Beyrouth de leur toit.

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