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Malgré de belles promesses qui prédisaient la candidate d'outre-mer pour succéder à Clémence Botino, Miss Guadeloupe 2020, le comité Miss France a choisi de rayer la jeune femme de sa liste de prétendantes au titre tant convoité de reine de beauté. Une série de photos dénudées en a été la cause. On y voit trois photos d'Annaëlle Guimbi, la poitrine bodypaintée de rose, couleur de reconnaissance de la lutte contre le cancer du sein.
La belle brune a communiqué la décision du jury dans un tweet liké plus de 13.000 fois et vivement commenté par les internautes, publié ce vendredi 21 août.
“En effet, les photos que vous voyez s'avèrent être contraire aux valeurs de Miss france. Les règles sont ce qu'elles sont, je m'incline mais je continuerai toujours à défendre les valeurs qui me sont chères comme ce combat contre le cancer du sein”, a-t-elle expliqué.
— Étirez Vos Cables (@AnahGmb) August 21, 2020
“Profondément attristée”
La directrice générale de la Société Miss France se serait bien passée de cette polémique quelque peu déconcertante.
La Miss France en chef a ainsi révélée sa gêne concernant la disqualification de la jeune femme qui a enfreint le règlement, pour soutenir une cause d'ampleur internationale, dans les colonnes du Parisien ce lundi 24 août.
« Je suis profondément attristée par les proportions que prend cet épisode, mais quel serait l'intérêt pour l'organisation Miss France d'exclure une jeune fille qui s'engage dans la lutte contre le cancer du sein ? », a-t-elle fait savoir.
L'ancienne Miss France 2002 souhaite de tout cœur revenir sur les faits qui ont conduit la belle guadeloupéenne à se voir refuser l'accès à la couronne en allant personnellement à sa rencontre, et pourquoi pas, cesser d'alimenter cette polémique scabreuse.
Sylvie Tellier tente de se montrer présente et à l'écoute : « Je l'ai eue plusieurs fois au téléphone, ce n'est pas facile de se retrouver au cœur d'une telle polémique et je veux à tout prix l'accompagner dans cette épreuve. »
“On ne peut pas faire d'exception”
La boss des Miss ne peut néanmoins se targuer de défendre pleinement Annaëlle Guimbi.
« Le règlement est très précis, pour se présenter à une élection de Miss, il ne faut pas avoir participé à des photos, captations audiovisuelles ou tout événement exposant les parties intimes d'une candidate.”, a-t-elle précisé.
Le règlement du concours et formel et, selon la jolie blonde de 42 ans, le comité n'a fait toutefois qu'appliquer ce code d'honneur. Il en allait de la candidate de référer cette expérience auprès de l'organisation en charge de l'élection guadeloupéenne.
“Nous conseillons aux candidates de nous montrer les photos sur lesquelles elles auraient des doutes et de nous raconter leur histoire. Malheureusement, Anaëlle n'en a pas eu l'opportunité, jusqu'à ce que quelqu'un transmette ces clichés quelques heures avant l'élection. Les chefs de comité, pour la plupart bénévoles, ne sont pas des policiers, ce n'est pas à eux d'aller fouiller dans le passé des filles… », a-t-elle souligné.