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Généralement, nous avons tendance à évoquer les pneus Michelin, mais ce ne sont pas les seuls sur le marché. Vous aurez d'autres versions comme celles de Bridgestone. Si vous pensiez que l'entreprise était toujours au top, ce n'est plus le cas. En effet, le manufacturier traverse une période très difficile et, apparemment, la fermeture serait la seule solution à envisager. De leur côté, les salariés espèrent forcément une autre issue comme la reconversion, cela leur éviterait notamment de perdre leur travail. Une réunion a donc été réalisée pour tenter de trouver la meilleure solution.
Le gouvernement veut différents scénarios pour Bridgestone
Lorsqu'une telle société comme Bridgestone souhaite mettre la clé sous la porte, il faut penser immédiatement au pire. En effet, il s'agissait d'un professionnel du pneu qui équipait les voitures du monde entier, alors comment la fermeture peut-elle être envisagée ? Vous pensez parfois que ce sont les sociétés les plus anciennes qui sont les plus solides, mais la fragilité est parfois au rendez-vous. La direction avait notamment annoncé la fermeture de Bridgestone, mais les salariés ainsi que le gouvernement souhaitent d'autres scénarios.
L'année dernière, la direction de #Bridgestone à #Béthune proposait aux salariés, pour sauver l'usine, de passer de 32,04 heures à 34,7 heures de travail (moins de 35h) par semaine (avec 1h payée en +). Ils ont refusé. Tout le monde est maintenant viré. https://t.co/bK2kbFoQAZ
— Jérôme Godefroy (@jeromegodefroy) September 21, 2020
- Les dirigeants de Bridgestone ont donc rencontré notamment les syndicats, les salariés et des discussions seraient aussi au rendez-vous avec le gouvernement.
- Existe-t-il des scénarios alternatifs ? C'est la grande question que tout le monde se pose, mais un accord de méthode aurait été signé.
- Des discussions devraient donc avoir lieu pour tenter de trouver une solution alternative et moins drastique que la fermeture.
- L'avocat des employés dont les propos ont été repris par RTL, ils veulent croire à une autre solution.
L'avocat révèle également que les pouvoirs publics semblent être motivés à l'idée de sauver l'entreprise Bridgestone, ils seraient donc aux côtés des employés. Xavier Bertrand souhaite un dialogue avec la direction de Bridgestone. Il a notamment révélé selon le Figaro qu'un « bras d'honneur nous a été fait, nous allons nous battre pour les salariés et pour l'idée du combat politique ». Pour rappel, il est le président de la région Hauts-de-France et l'usine se trouve notamment à Béthune.
Au JT de 20h de TF1
Les «pistes cyclables en surnombre» invoquées dans le commentaire sur la fermeture de Bridgestone.
Et en conclusion:
«Moins de voitures, c'est moins d'usines et moins d'emploi. Un chômeur qui roule à vélo, c'est d'abord un chômeur»Repéré par @homecinema94 pic.twitter.com/N4kqnrr48s
— Emmanuel (@EmmanuelSPV) September 20, 2020
Un sursis pour 863 salariés de Bridgestone
Alors que la crise économique frappe de plein fouet la France, il serait catastrophique pour ces salariés de perdre leur emploi. Au vu de la situation actuelle, pourront-ils retrouver un emploi ? C'est pour cette raison que tout est fait pour que les 863 salariés puissent avoir un avenir au sein de cette société, mais le contexte est difficile. Pour être certaine que les difficultés sont au rendez-vous, la ministre déléguée à l'industrie a demandé une contre-expertise concernant l'analyse économique. Le but est de réaliser un audit en totale indépendance pour connaître la réalité sans se baser sur les dires de la direction de Bridgestone.
Bridgestone a enregistré 3 milliards d'€ de bénéfices l'an dernier. Il ne s'agit donc pas de licenciements économiques.
Si l'Etat le veut, il dispose d'une arme pour empêcher la fermeture de l'usine de Béthune : le refus d'homologation du plan social. #Bridgestone pic.twitter.com/I3q8xAWz1y— François Ruffin (@Francois_Ruffin) September 21, 2020
Elle l'a notamment précisée sur France Info. Dans un communiqué, la direction annonçait ce lundi que la fermeture restait la seule solution pour le site de Béthune. Le groupe serait toutefois en train de chercher des méthodes pour une reconversion du site que ce soit avec ou sans Bridgestone. Pour Xavier Bertrand, il faut tout tenter, car il est important de rappeler que le professionnel des pneus est aussi un partenaire pour les JO de 2024 de Paris. Il estime qu'il s'agit d'un « levier contre la direction, tout se tente ». Il faudra donc patienter pour savoir si Bridgestone valide sa décision, ce qui serait catastrophique pour les centaines de salariés de Béthune.